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Le blog d'arwen
6 mars 2007

Hier et aujourd'hui.

Les derniers mots de ma note d’hier :

 

« Vous avez vu ? Je tiens ma promesse en images. »

 

Et bien c’était vraiment ça, nous étions dans le domaine de l’image de soi.

 

Et au final, je trouve que ça ne mène pas bien loin.

 

L’image, le narcissisme, le culte de l’extériorité, c’est le mal du siècle.

 

Selon Yüng, quand on fait un rêve avec des symboles d’images d’apparence, on est narcissique. (au sens psychanalytique du terme, c’est moins péjoratif)

 

J’ai tout fait comme je l’avais dit, je me suis d’abord appliquée à faire les photos.

Cela me semblait plus amusant de faire ma note en images.

 

Puis je suis passée aux actes.

Le bichonnage, c’était à contre cœur.

Je n’avais qu’une envie, passer une tenue d’intérieur après ma douche, et me reposer.

 

Une fois que c’était chose faite, le cafard m’a assailli encore plus fort.

 

Et je sais pourquoi. C’était une vaste duperie que je me faisais à moi-même. Je n’étais pas dans la réalité de mon intérieur.

Oui c’est parfois confortable de se créer un masque pour cacher son

mal-être, et dans le monde du travail ou ailleurs, on y est souvent obligés.

 

Je suis profondément amoureuse de la vérité.
Et sans que je sache pourquoi, au fil de la journée, ma détresse grandissait.

J’ai œuvré dans la cuisine, mais sans aucun plaisir.

Plus d’une fois, les larmes ont failli partir, mais Rhalph était là.

Mfffffffffpppppppffffffffffff.

 

Je n’étais pas bien. Parce que j’avais fait semblant d’aller bien.

 

Bien sûr me direz vous, c’était une bonne chose, oui, certes, mais je ne faisais toujours pas ce face à face avec ce vrai moi.

Celui qui va mal, et que je dois découvrir, comprendre.

Et que je passe mon temps à fuir.

 

Notre société repose dans le culte de l’extériorité.

Certaines personnes souffrent de TOC.

On les voit acheter de façon vorace des vêtements, les collectionner, pour combler un vide intérieur abyssal.

 

L’intériorité, c’est ce que nous sommes, ce que nous avons fait de nous, en nous trompons, en nous protégeant, mais c’est nous.

Et c’est un vaste programme de nous découvrir, et de parvenir à être en accord avec ce « nous ».

Sans le vouloir, notre saucisse en parlant de Sam dans sa note, a écrit un manifeste subtil sur une personne qui avait fait face à son intériorité, et avait réussi, à le reconstruire, en admettant les marécages, et en plus en arrivant à les nommer.
Nous en avons tous été bouleversés, chacun de nous a pu s’y retrouver un peu, voire même s’y découvrir.

 

Je sais que je suis en devenir, et que les fondations sont instables, qu’il va falloir tout reprendre.

Et j’ai hâte de le faire. C’est bien sûr prévu avec un spécialiste de qualité.

Quitte à avoir encore plus mal.
Je veux la VERITE.

 

Et me duper, en me créant un aspect extérieur diamétralement opposé à mon intérieur, m’a fait du mal.

J’étais en total désaccord avec moi-même.

 

C’est seulement maintenant que je peux mettre des mots sur cette journée qui a été une des plus dures.

 

Je n’envisage pas bien sûr de ne pas me laver, de ne pas être propre, et de ne pas m’habiller sans coquetterie, mais pas plus que ça.

Je continuerai à mettre ce sérum sur ma peau, car ces mois d’insomnie, se voient, et il serait stupide de ne rien faire.

 

Je continue mon régime aussi, mais en plus soft, pour garder une bonne hygiène alimentaire, et ne pas reprendre de poids.

 

Et j’ai bien l’intention de continuer à popoter pour mes schtroumpfs.

 

Il est bien sûr hors de question que je me laisse aller. (quoique de temps en temps, ça fait du bien.)

 

Mais je ne veux pas tricher davantage avec moi-même.

Je l’ai trop fait.

Arriver au travail hyper élégante, pouponnée, parfumée, me tenant droite, toujours courtoise, et ferme dans ma classe, et ailleurs, pfffffff !

Mascarade !

Il n’y a qu’à voir le résultat pour savoir que ça ne paie pas.

 

Tout ceci pour expliquer que cette journée je me suis menti à moi-même.

Et je n’ai pas aimé du tout. Mais alors pas du tout.

 

Là, ça va mieux, car je me sens moi, avec ce que ça comporte de bringuebalant, de vase cachée, de complexes, d’incertitudes, et de souffrances.

Mais je sais que je suis en accord avec moi-même.

Enfin avec ce que je connais de moi-même, et avec ce à quoi je suis capable à ce jour, de faire face.

 

C’est donc un devenir permanent.
Un chemin difficile, mais c’est un vrai chemin.

 

Mais ne vous inquiétez pas, coquette je suis, coquette je resterai.

Le boulot à faire n’est pas là.

 

Et mdr, j’allais m’excuser pour cette note à forte connotation psy, mais c’est un domaine que j’ai étudié et qui me passionne.

Et puis c’est moi.

Donc je poste.

 

Et vous, ça vous fait quoi cette histoire d’extériorité et d’intériorité ?

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Commentaires
G
je te fais confiance<br /> je sais que tu ne baisseras pas les bras<br /> je suis là parce que je sais que je suis utile, que tu as vraiment besoin d'aide, que ce n'est pas une plainte en l'air ...<br /> <br /> j'ai fait aussi ce chemin de construction interieure et j'ose dire qu'il n'est pas terminé. L'est il un jour? On est tous pareil, tous de pauvres humains livré là sans mode d'emploi ...<br /> <br /> A chaque jour suffit sa peine. En ce moment, tu sors la tete du trou et quand ca ira mieux, tu te feras plus belle et tu rayonneras de BONHEUR et donc de BEAUTE forcement, tout naturelement ... BISOUS
T
pisque c'est pas la plus ptite taille, mais........ celle juste au dessus !! :-) Rouge et noir, noir et rouge, j'aime bien ensemble mais le rouge tout seul, non. Pourquoi ? chais pas......... ptet paske ma mère m'habillait en rouge..... et ma soeur en bleu (j'm'habille pas en bleu non plus), les mêmes fringues mais couleurs différentes........ pour pas qu'on nous confonde ptet....... si on se ressemble ? elle est blonde aux yeux verts et con........ je suis tout l'contraire :-)))) <br /> <br /> Gros poutoux ma nenette et prends soin de toi
Z
C'est si beau ce que tu dis, si pointu si vrai,<br /> que je vois que tu sais dans quel labyrinthe je me trouve.<br /> J'aime beaucoup quand tu dis qu'il faut se des'aimer, puis de s'accepter.<br /> Mais la route est longue, car si on s'accepte en ne contemplant que l'ombre, en tournant le dos au soleil, c'est inutile.<br /> Alors je vais peut être me brûler les yeux, mais je préfère encore ça, que de courir après des chimères.<br /> Comme tu le dis, plus on attend plus c'est difficile. Car la distance entre le vrai et le faux s'accentue au fil des années de leurre.<br /> <br /> Il me semble plus facile de se des'aimer, que de s'accepter tel qu'on est réellement, car cela implique un réel travail.<br /> <br /> Et c'est du bénévolat en plus ..........<br /> <br /> Je ne sais pas si j'aurais fini à temps, mais au moins il me semble enfin être dans le vrai.<br /> <br /> Même si c'est une sacrée vase.<br /> <br /> MErci de toute ton attention, et de la finesse de tes propos.<br /> gros bisous
F
j'ai lu, je sais pas pourquoi j'ai encore moins de temps quand je bosse pas le mercredi aprèm que quand je bosse, c'est dingue, non ?! Mais j'ai pris le temps de lire pendant que cuit la quiche. Notre éducation, l'éducation au regard des autres, nos parents, puis nos compagnons/conjoints, notre vis sociale nous poussent inconsciemment à être et faire ce que l'on attend de nous. Et plus particulièrement nous les filles. Au mieux, on vit avec, on s'éteint, on n'y fait pas attention, on continue à faire semblant parce qu'on est bien dressées, parce que c'est plus simple. Au pire, on réalise la duplicité et on est mal. <br /> A partir de là, le plus dur est de mettre en phase nos deux "nous". Notre vrai nous, et le nous que les autres connaissent et attendent. Et dans notre vrai nous il y a aussi notre nous profond, le vrai, celui que certains voient à travers nous-même "à l'insu de notre plein gré" et ce nous que nous croyions/voulons être. La belle image ! Pour mettre en accord ces deux nous, comme tu le dis, l'intérieur et l'extérieur, il faut de la force , celle de se dés-aimer et celle de s'accepter comme on est vraiment. Les deux vont ensemble. Et le regard des personnes qu'on aime vraiment, dont on sait que leur affection pour nous n'est pas de l'ordre de la relation sociale, du paraitre, du partenariat, ceux-là nous apprennent à nous voir, à nous accepter. Et à nous aimer "en vrai", étape ultime. Il faut que tu passes les étapes. Remémore-toi Le mythe de la caverne, de Platon, c'est sûr, il est plus aisé de garder le dos au soleil, face au mur à regarder les ombres et à se créer sa propre légende. Faire face au soleil en sortant de la grotte, gravir la colline à la rencontre de la lumière et de la vérité, c'est douloureux. Mais nécessaire. Je me suis accrochée à cette histoire de Platon, elle m'a aidée. Je peux même dire qu'à une époque elle m'a sauvé de la folie, de la disparitions sans laisser de trace qui me tentait trop, de diverses pensées bien glauques. Et puis quelqu'un aussi qui m'a aimé et regardé comme on l'avait jamais fait. Avec tellement de simplicité...<br /> Tu vois, mettre en phase tout ça, pas facile. Et plus on tarde, plus c'est difficile, il me semble.<br /> Tu as déjà fait des pas, tu as la conscience du chemin à faire. maintenant il ne te reste plus qu'à marcher. Droit devant. <br /> Désolée, c'est long et là j'abrège, je suis harcelée par mon Lapin qui me grimpe dessus et hurle parce que je fais autre chose que m'occuper d'elle !
Z
en taille 14, tu l'as trouvé où le casque de moto, <br /> au rayon playmobill ??????<br /> Morte de rire moi...<br /> T'es tellement rouge, que t'as signé en rouge....;<br /> ça jette sur le noir.<br /> bisous ma puce<br /> <br /> A demain saucisse, et gros bisous, passe une bonne soirée.
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