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Le blog d'arwen
27 février 2008

Souvenirs d'enfance

Voilà, je n'avais pas d'idée de note, et je voulais en faire une, alors en rêvassant dans mon lit pendant mon petit déjeuner,
Je me suis dit que parler de souvenirs d'enfants ou d'ado, pourrait être sympa.

Bien sûr que des bons souvenirs, ou du moins des marrants, ou des cachés auprès de la famille.


1) J'étais toute petite, environ trois ans et encore........... et je faisais un cauchemar. Une voix dans mon rêve, une voix d'homme bien grave, dit un truc du genre "et le loup va entrer par le ciel.", et bien le plafond devient le ciel, une trappe s'ouvre, et un loup arrive.
................................................ Et je me réveille en hurlant, puis je pleure, j'avais fait pipi au lit.

2) A la même époque, car dans le même appartement, je m'étais enfermée aux toilettes, pour un besoin naturel, et je ne parvenais pas à sortir.
je me souviens même qu'il y avait une salade de betteraves en hors d'œuvre. Je criais, je pleurais, tout le monde derrière me disait comment tourner la clé, mais rien à faire.
Mon père a dû dire un truc du genre "je vais défoncer la porte, mets toi au fond" ce qui en soi n'était pas idiot. Mais j'ai hurlé de plus belle, car je visualisais une porte éclatée,  avec plein d'épines de bois qui me rentraient dedans.
Et mon frère déjà le surdoué de la famille, m'a dit : "tourne comme la clé du mécano" (il devait n'avoir que 5 ans), ça a été magique, j'ai ouvert la porte en tournant comme la clé du mécano, et ça y est j'étais libérée.

3) En ce1, ma maîtresse me dit "je vais te mettre au piquet", et moi d'imaginer une salle de torture, dans laquelle on allait m'allonger sur un lit genre lit d'hôpital, avec un casque comme ceux des coiffeurs pour le séchage avec bigoudis, mais à l'intérieur du casque, des piquets qui allaient me rentrer dans le crâne................... Alors je hurle de plus belle, et elle me met................................................. au coin.
Depuis, c'est une punition, qui m'a toujours laissée indifférente. Et devinez, cette maîtresse n'avait aucune prise sur moi. Mais je n'ai jamais été une mauvaise élève, juste un peu trop bavarde.

4) Ma première journée de classe, CP à l'époque, m'a scandalisée, du moins à la fin. Pour moi travailler signifiait gagner de l'argent, et je pensais que nous allions prendre une file d'attente et toucher un billet.
J'étais furieuse que cela ne se produise pas. Et à mon retour à la maison, j'ai exprimé mon sentiment d'injustice,  ne comprenant pas pourquoi cela provoquait l'hilarité générale.

5) J'ai vécu 4 ans au Portugal. Pour le travail de mon père. J'en ai de bons souvenirs. Sauf un.
Déjà gourmande, mais handicapée par un oeil caché pour corriger l'autre, avec un magnifique pansement et une croix de sparadrap, (ma mère faisait déjà dans la subtilité), l'oeil gauche était presque aveugle, et il fallait le stimuler, si bien que je ne voyais quasiment rien, et le droit était "bouché".
Je traverse l'avenue, je me souviens encore de son nom "Rua da Fonseca" à Lisbonne, direction le magasin de bonbons en face.
J'ai avancé un peu trop tôt la jambe droite pensant que la voiture était passée, et me voilà la patte accrochée par le pare chocs de la voiture, à l'époque ils étaient en métal et dépassaient bien.
J'ai continué à marcher, puis ça me piquait, alors je me suis arrêtée au milieu de l'avenue, ou étaient garées d'autres voitures, et j'ai regardé, j'avais à peine dix ans. Ce que j'ai vu a fait que je me suis mise à hurler, et à taper sur le capot de la première voiture près de moi.
Pendant ce temps, mon père faisait les formalités de location pour une voiture du côté opposé, il a bondit, m'a prise dans ses bras, a ordonné au mec de me conduire séance tenante à l'hôpital français, a fait prévenir ma mère, et est parti avec le mec se foutant royalement que les papiers ne soient pas signés. Et quand mon père dit "faites", les gens font et faisaient.
Et me voilà à l'arrière de cette superbe voiture, dans les bras de mon père, qui avec vélocité enjoint l'homme à conduire vite.
Et moi : "ça va papa, ça ne te rappelle pas trop la guerre ?" (déjà incapable de penser à moi), il me rassure.
Mais nous voilà devant une rue  dont tout un côté était couvert d'échafaudages.
Mon père donne l'ordre de continuer, la voiture frotte sur le métal, et ça fait un drôle de bruit, ça l'abîme bien, le monsieur proteste, mais devant l'autorité de mon père, continue, je crois que le trajet a complètement bousillé la berline noire, car je ne l'ai jamais revue.
Puis hôpital français, 54 points de suture, et voilà.
Le mec à mon avis doit s'en rappeler encore, car plus tard, quand mon père a régularisé la location pour en prendre une autre, le monsieur lui a dit, qu'il a retrouvé sur la banquette arrière le morceau de "viande'" qui manque depuis à ma jambe droite.
Mon père en parlait en rigolant, moi aussi, même si le bruit de la voiture frottant l'échafaudage me restera longtemps en mémoire.
Ma mère , elle , racontera plusieurs fois, mais de son point de vue à elle, son angoisse, le besoin de se faire accompagner par une amie, la femme du consul, pas foutue de laisser tomber ses mondanités pour moi, voulant me faire un honneur dont je n'avais rien à battre. La pauvre elle a eu peur, en traversant l'hôpital , des gens couchés par terre, bref, moi je ne me rappelle pas de ça, seulement des bras de mon père et de ce sentiment de sécurité absolue qu'il me donnait.
Voilà pourquoi ce n'est pas un mauvais souvenir.

6) Plus tard, en France et ado, promenade dominicale en forêt. Mon frère aîné déjà étudiant pour devenir ingénieur agronome nous guidait pour une cueillette de champignons.
Personne ne s'occupait de moi, indifférence totale, petite je ne disais rien, je jouais seule dans mon coin., mais là j'en ai eu marre.
Je les ai laissés s'éloigner un bon bout de temps, en me cachant.
Jusqu'à ce qu'ils aient tous la trouille une fois qu'ils se soient rendus compte qu'ils m'avaient perdue.
Et moi bourrique, je ne répondais pas à leurs appels, je les laissais paniquer et chercher. Avec plaisir. rhoooooo!
Puis entendant la réelle panique de ma belle soeur que j'aimais beaucoup, je me suis levée et j'ai fait mine de les chercher, puis de les retrouver.
Elle m'a fait un gros câlin, et par le reste de la famille, je me suis bien fait engueuler.
Mais j'étais ravie de mon coup.
Eh oui je l'avoue.


Bon comme quoi en silence on peut protester.............................
J'en ai plein d'autres en magasin, mais je m'arrête là, ça serait trop long.


Si l'envie vous en prend, ne vous gênez pas, on pourra continuer, je n'ai pas mis toutes les conneries que j'ai faites en douce. J'en ai d'autres, et vous aussi sûrement. ^_^

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Commentaires
Z
C'est bien qu'elles soient complètes, mais comme nombre d'heures de sommeil c'est un peu juste.<br /> <br /> Repose toi bien ce week end ma belle<br /> Moi aussi j'arrive
K
suis là ;-)<br /> fatiguée, les yeux rouge, mais faut que je vous dise, ça fait 1 semaine 1/2 qu je passe des nuits complètes !!!! de 22h45 à 6h45 le matin ...<br /> Magnésium, kiné + euphytose = dormage garanti<br /> allez j'arrive chez vous toutes
Z
ça va , je vais de ce pas faire ma nouvelle note, et je fais ma tournée.<br /> <br /> gros bisous
Z
Quand on est pas patient on ne le devient pas d'un coup de baguette magique. Je crains qu'on le reste.<br /> <br /> Mais il faut essayer de trouver des paliatifs, moi c'est le ménage ou une course bidon, mais il faut que je bouge.<br /> toi ça pourrait être un jogging, ou un jeu à la con sur ton pc, ou une soirée entre potes.<br /> <br /> Le solitaire c'est peut être bête, mais ça me lave le mental avant d'aller au lit. Et comme ça m'abrutit, dès que je me mets à bailler, c'est bon signe.<br /> <br /> bon courage lio, la route est longue, pose toi de temps en temps sur le bord.<br /> <br /> bises albatros
Z
Lol, alors tu ne leur as pas fait assez peur.<br /> <br /> Mais moi je n'ai jamais avoué que j'en avais fait exprès, sous un lit c'est cousu de fil blanc.<br /> <br /> gros bisous, ma belle petite maman
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