Un poids
Dépressive depuis longtemps, et diagnostiquée (j'ai mis du temps à l'admettre, ça blessait trop mon ego) comme étant bipolaire,
http://www.sante-sur-le-net.com/troubles-bipolaires/maladie-bipolaire.htm à vous de regarder, je ne vous l'impose pas.
Pour ceux qui veulent comprendre, sachez que ce n'est pas une névrose, que je n'ai pas une araignée dans le plafond, mais je vais vous épargner un cours de neurologie, c'est un dysfonctionnement des neurotransmetteurs apparenté à celui de l'épilepsie, les neurones ne font pas leur boulot, et comme ils sont reliés entre eux par des synapses, bonjour la merveille ou l'horreur de ce truc.
Un scientifique a dit qu'il y avait autant de synapses que de microparticules dans l'univers.
Seuls deux traitement agissent : le lithium, mais néfaste pour le système hépatique, et la déparine, que je prends.
Mais en ce moment aucun effet contrairement au début.
Sachant à quel point je pouvais mal réagir à vos commentaires, j'ai préféré les fermer, mais consciente que cela venait de moi.
J'ai toujours tenu pour mes enfants et je continuerai, mais là, j'ai décidé de me protéger de moi même pour eux.
Cela doit être pénible d'avoir une mère comme ça, Dieu que je les comprends.
S'ils mettent de la distance ils ont raison, ils doivent se protéger car ils ont passé l'âge que je le fasse pour eux. Et n'ont pas besoin d'avoir à gérer en plus ma maladie.
Je tenais pour Pulsahr car je lui dois de l'argent à cause de mon connard d'ex, mais là je me dis que je doit être un fardeau pour eux.
Je me fais hospitaliser vendredi, en tous les cas les démarches sont en route. Je veux me protéger de moi, de ma faiblesse pour eux.
Tout ceci en sachant que mes enfants vont tomber sur cette note, que je les aime, et que je ne les laisserai pas tomber.
Je laisserai un message si je pars vendredi, date à laquelle la clinique doit me faire signe, (pas au point d'aller n'importe où, mon médecin traitant le comprend), et à Rennes j'ai de la chance d'avoir le choix. Je lui délègue tout.
Voilà, au cas où certains croient que je ne me bats pas, sachez ainsi que c'est le contraire, le pire combat, c'est celui que l'on mène pour soi, contre soi, et pour ceux que l'on aime.
Mais je pars , si je pars, c'est en sachant que c'est pour gagner.
Mes enfants je fais ça pour vous, pour aller mieux, et arrêter de vous perturber.
Parce que je vous aime, mal, car pas au top, mais dans le fond de façon absolue.
Vous êtes tout pour moi, et je ne vous lâcherai pas.
Vendredi soir
Putain vraiment ils se foutent de ma gueule, et de celle des autres, la secrétaire n'a pas eu le temps de m'appeler, c'est moi en fouillant dans les pages jaunes et en allant d'un service à l'autre qui ais pu l'avoir. Pas le temps de me joindre et pas de place. Elle travaille pas le lundi, car le psy en question non plus. Alors je n'aurai des nouvelles que mardi.
On me dit que j'ai du courage, mais là , il en faut vraiment beaucoup.
Et si j'avais pas essayé de téléphoner ?
Je suis hospitalisée jeudi matin à 10h, dans la clinique que je voulais, elle est toute neuve, et polyvalente............
ça me laisse demain pour essayer de chopper un de mes schtroumpfs et déléguer. Mais pas évident, car ce sont des fantômes.
Eh ben non, appel, je dois attendre samedi matin. rechangement. raz le bol, mes enfants se barrent sans arrêt, alors je vois bien que je suis un poids, même pour moi.
font chier quand même non ? (je parle des gens de la clinique..........
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